The CZRI as a Centre of excellence in research and marketing in Atlantic Canada?To make sure the speakers' comments during the round table are not altered, the transcription was made without translation and respecting the language of each speaker.
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L’IRZC : centre d’excellence en recherche et commercialisation au Canada Atlantique ?Dans le souci de ne pas altérer les propos des intervenants lors de la table ronde, la transcription ci-dessous a été faite sans traduction et en respectant la langue de chaque locuteur.
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Pierre Rioux
Marion Tétégan Simon Line Rochefort Donald Hammond Léonard Larocque Paul Short Ernie Basque |
Modérateur de la table ronde. Chargé de projet principal, Ministère de Développement de l’énergie et des ressources (NB)
Directrice scientifique du volet « Tourbières et sols » de l'Institut de Recherche sur les Zones Côtières Professeur titulaire au Département de phytologie de l’université Laval et directrice du Groupe de Recherche Écologique en Tourbière Directeur régional - Opportunités Nouveau-Brunswick Directeur général de l’Institut de Recherche sur les Zones Côtières Président de l’Association des producteurs de tourbe au Canada Directeur des opérations des tourbières - Sun Gro Horticulture |
Bonjour à tous. Merci aux panelistes d’avoir accepté d’être à cette table ronde. (Pierre présente chaque membre du panel et fournit une description d'un centre excellence selon l'UNESCO).
Depuis ses débuts, l’institut a joué un rôle essentiel sur la tourbe, étant le seul centre privé qui détient un volet spécifiquement sur les besoins de l’industrie de la tourbe, de l’horticulture et l’agriculture au Canada. Des services spécialisés en recherche sont offerts tout en visant le respect de l’environnement et la préservation de nos sols et milieux humides. Le but de cette table ronde est de permettre à la fois à l’industrie, aux chercheurs et organismes de financement de nous partager qu’est-ce qu’il entrevoie comme recherche future, collaboration et support. Pour cette discussion, je vais vous présenter le volet « Tourbières et sols » de l’IRZC. L’équipe est composée de 5 personnes. Elle est jeune et dynamique possédant des atouts en environnement, biologie, sciences des sols, hydrologie, physique du sol, zone côtière et développement durable. Notre mission est d’être attentif aux besoins des industries de la tourbe, de l’agriculture et de l’horticulture afin d’offrir des services spécialisés en recherche appliquée dans le respect et la préservation de nos sols et milieux humides. Ainsi, notre mandat à l’IRZC c’est de répondre aux attentes des industries précitées et de proposer des solutions aux problématiques auxquelles elles font face. Nous allons rencontrer les acteurs des industries de la tourbe et agricole. Nous sommes à leur écoute et faisons le nécessaire pour répondre à leurs besoins, parfois très spécifiques sur des sujets divers allant de la tourbe horticole, aux petits fruits, à de la fertilisation écologique (fertilisation minérale sans utilisation d’élément chimique de synthèse), à la plus-value de résidus rocheux ou de bois. En termes d’installations et d’équipements, il nous est possible de faire la caractérisation de propriétés physiques, hydriques, et dans un futur proche – je l’espère – la caractérisation des propriétés chimiques de solides (sols, tourbe …). Depuis sa création, le volet « Tourbières et sols » collabore beaucoup avec l’industrie de la tourbe. Depuis 4-5 ans, en collaboration avec divers producteurs de tourbe et plusieurs chercheurs telle que Line Rochefort, les activités du volet ont été axées sur le développement de produits horticoles, la restauration de tourbières et l’étude des potentialités de la fibre de sphaigne dans un contexte de culture de sphaigne et au service de l’industrie horticole. Dans les années à venir, pour l’industrie de la tourbe, nous visons de nous positionner sur :
Nous souhaitons également bâtir et renforcer les relations avec les experts des milieux humides localisés ou travaillant dans le Canada Atlantique. C’est justement la raison de ce symposium et encore merci à tous pour votre intérêt et votre participation à l’événement. Ayant parlé de recherche lors du dernier panel, je vais orienter mon discours sur les modes de financement de la recherche. Dans n’importe quel projet où on veut établir des liens avec l’industrie. C’est avant tout commencer par un petit projet afin d’établir les premiers liens de confiance. Pour les chercheurs qui ont le titre de professeur associé, il y a le programme "engage" de la CNRG d’une durée de 6 mois. Du côté des industries, faire des partenariats en recherche et développement avec une université ou chercheur associé à une université est beaucoup plus avantageux par les redevances de crédit d’impôt. Un autre moyen financier bien connu est les « Mitacs » qui facilitent la connexion entre l’industrie et les académiques. Au N.-B., il serait nécessaire de développer une chaîne de recherche sur la tourbe et les tourbières. Pour cela, il faut que l’Université de Moncton s’implique à supporter l’IRZC de plus en plus à accéder à de nouveaux financements dédiés à l’Atlantique. I will present my points of view by themes :
Un des rôles que l’IRZC devrait porter, en tant que centre d’excellence, est celui d’une plateforme de communication entre les agences gouvernementales, régionales, provinciales et les industries. On remarque souvent un manque d’information entre industries et gouvernements. Exceller dans l’utilisation des « by-products » des industries en développant de nouveaux produits ainsi que le développement de nouveaux intrants horticoles. Présentement, nos techniques de restauration des tourbières donnent de bons résultats. Toutefois, ces techniques sont très demandantes. L’un des rôles de l’IRZC pourrait être le développement d’une nouvelle technique plus facile pour l’application des sphaignes comme par exemple le « hydroseeding ». Opportunité Nouveau-Brunswick a le mandat de soutenir le développement des entreprises par la coordination entre les différents partenaires provinciaux et fédéraux. (ex : APECA). Dans la dernière stratégie de croissance du gouvernement provincial, les thématiques de l’innovation, recherche et développement font partie des piliers identifiés. De là, plusieurs fonds sont disponibles tels que les FINB pour la recherche et développement. On oriente nos actions pour bien cerner les enjeux de nos clients et ensuite établir un contact entre les partenaires potentiels. Je suis le directeur général de l’IRZC et avocat de formation avec 25 ans d’expérience dans le domaine à Shippagan. L’IRZC est issu de la fusion de trois centres de recherches. Elle a 12 ans d’histoire et compte aujourd’hui 45 employés. Elle est composée de quatre volets d’opération qui sont : le volet "Aquaculture", dirigé par Rodrigue Yossa, le volet "Pêche et Coproduits marins", dirigé par Jacques Gagnon, les Laboratoires et Services d’analyse, dirigé par Josée Boudreau, le volet "Tourbières et Sols", dirigé par Marion Tétégan Simon, le volet "Développement Durable", dirigé par Mélanie Aubé. Je tiens à mentionner que trois de nos directeurs scientifiques, on reçut le titre de « professeur associé » à l’Université de Moncton. L’institut se trouve présentement au début d’une vague de changements, qui visent l’autosuffisance administrative. La mission de l’IRZC est de répondre aux besoins de partenaires dans leurs efforts de devenir prospère, grâce à notre passion pour l’innovation et notre expertise en valorisation des ressources, avec la priorité de nos services d’analyses. On croit en l’innovation durable et ce symposium est justement en réponse d’une idée venant de Paul Short qui nous a exprimé le besoin d’un tel évènement spécifiquement à Atlantique. L’approche IRZC est d’abord axée sur des résultats positifs au niveau environnemental que commercial. Notre innovation débute par une idée qui se finalise par une commercialisation. Au niveau des besoins dans le cadre de la recherche en tourbe et milieu humides, des besoins au niveau environnemental se font sentir. Il s’agit de l’adaptation au changement climatique, la restauration des écosystèmes et bien d’autres. Un autre besoin est également celui de la commercialisation et la valorisation de la procédure des méthodes plus efficientes. Depuis 1987, l’industrie de la tourbe s’est interrogée sur la question de l’environnement. Cette introspection nous a amené à entreprendre des recherches, en collaboration avec plusieurs professionnels, telle que Line Rochefort. Il faut souligner que la majorité de l’argent investie en recherche, est dédié au domaine environnemental. Un autre point à apporter concerne la mondialisation. Au Nouveau-Brunswick, il existe une quantité assez importante de financements disponibles, mais très difficilement accessibles. En comparaison avec le Québec, pour une même qualité de projet, les coûts sont plus dispendieux au Nouveau-Brunswick. In Nova Scotia, we are trying to restore watershed, who use to be in natural peatland leading to « estuaires » with clean water. At the end of peat extraction, the watershed is now a ditch full with algae. L'organisme responsable de la classification des milieux humides, le « National Westland Working Group », a un impact au-delà du Canada. En fait, la Nouvelle-Zélande a repris notre système. Il faudrait impliquer les Premières Nations dans nos études non seulement à titre d’information, mais pour le partage des connaissances réciproques et aussi pour des exécutions en tant qu’étudiants. The education institutions need to play a stronger role in creating young scientists in wetland subject areas. In this room, we probably are ¼ of Canada’s peatland scientists… for a country with ¼ of the word’s peatland! Academically, wetland and peatland has been neglected. We got close to 13 millions km of peatland in Canada. I think that ecosystem like forestry got more academic faculties than wetlands, caused by the fact that wetland have been an acquirable substance and we really need to put emphasis that these are living systems and that we need more research to manage them. In Canada, there is a very good classification system in place but there isn’t a database on where those wetlands are, which are restored, which are protected, etc. The idea of such a database was dropped after the cost was revealed. But now, Duck Unlimited is working toward wetland inventories and is currently looking for partners. I think the peat industry should be in that initiative. About the role of academic institution in wetlands, we are currently in a decrease of « wetlabs » courses, and teachers because the Universities have deemed our activities as expensive. There are less than 30 universities, who are teaching wetland ecology with an outdoor activity/class. We are also having a hard time to credit those outdoor classes. L'IRZC et plus particulièrement le volet "Tourbières et sols" est donc au devant de nombreuses opportunités pour se positionner comme un centre d'excellence. Encore une fois, merci à tous pour votre participation ! |